En produisant de l’énergie verte à partir du soleil, les panneaux solaires vous permettent de faire des économies sur votre facture d’électricité tout en limitant votre empreinte carbone.
Cette idée vous séduit, mais vous ne vivez pas en maison individuelle ? Qu’à cela ne tienne : vous pouvez tout à fait mettre en place une installation solaire sur le toit d’un immeuble collectif !
Bien entendu, la préparation du projet et la gestion de votre production seront différentes de celles d’une exploitation solaire individuelle.
Fonctionnement, réglementations, avantages et inconvénients, prix, rentabilité, aides de l’État… Dans ce guide, découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’installation de panneaux solaires en copropriété.
Points clés :
- Les panneaux solaires en copropriété permettent de réaliser d’importantes économies sur les charges collectives
- La mise en place d’un parc solaire sur le toit d’un immeuble augmente sa valeur et celle des appartements qui s’y trouvent
- L’investissement à réaliser reste important, mais peut être amorti en moins de 20 ans (sachant qu’un panneau solaire peut durer jusqu’à 50 ans)
Est-il possible d’installer des panneaux solaires en copropriété ?
Vous l’avez compris en lisant l’introduction de cet article : oui, il est tout à fait possible d’installer des panneaux solaires en copropriété.
L’immeuble collectif est d’ailleurs un format de bâtiment qui se prête particulièrement bien à la mise en place d’une installation solaire. En effet, il dispose généralement d’une grande toiture, et offre donc une surface disponible importante permettant la pose d’un nombre conséquent de modules photovoltaïques, thermiques ou hybrides.
De quoi assurer une production largement suffisante pour alimenter les parties communes et/ou les appartements en électricité et en chauffage. Il est même possible de dégager un revenu d’appoint en revendant une partie ou la totalité de l’énergie générée.
Comment ? C’est ce que nous allons voir tout de suite avec les différents principes de consommation à votre disposition !
Le fonctionnement des panneaux solaires en copropriété
L’autoconsommation totale de l’énergie produite
L’autoconsommation totale de l’énergie implique que l’électricité produite par les panneaux solaires de la copropriété permet directement d’alimenter en électricité les parties communes de l’immeuble : éclairage du hall, des couloirs et des escaliers, ventilation du parking et des sous-sols, fonctionnement de l’ascenseur, etc.
Ce fonctionnement vous offre la possibilité de réaliser d’importantes économies sur la facture énergétique collective, et entraîne donc une réduction significative des charges communes réparties entre les différents copropriétaires.
L’autoconsommation partielle avec revente de surplus
Si l’espace disponible sur la toiture de votre immeuble et vos capacités d’investissement le permettent, vous pouvez mettre en place une installation solaire suffisamment puissante pour produire plus de kilowatts-heures (kWh) que vous n’en consommez pour alimenter les parties communes de votre copropriété.
Sachez que comme avec un parc photovoltaïque posé sur le toit d’une maison individuelle, vous avez la possibilité de vendre l’excès de production de votre centrale à EDF OA (Obligation d’Achat).
Concrètement, votre surplus d’énergie non consommé vous apporte alors un revenu qui peut être réinjecté dans la copropriété pour régler les dépenses communes comme des travaux, un service de ménage ou autres charges collectives.
N’hésitez donc pas à investir dans une installation dont la production dépasse vos besoins de consommation : non seulement cet excès ne sera pas perdu, mais une fois rentabilisé au bout de quelques années (nous y reviendrons plus bas dans cet article), il vous assurera d’importantes économies sur vos dépenses collectives pour des décennies !
L’autoconsommation collective
Ce dispositif permet de pousser encore plus loin le principe d’autoconsommation, en partageant la production de votre parc photovoltaïque, thermique ou hybride entre les différents copropriétaires de l’immeuble.
La répartition entre les logements de l’énergie produite se fait alors proportionnellement aux quotes-parts de chaque lot.
À NOTER
Le principe d’autoconsommation collective ne se limite pas aux habitants d’un même immeuble. Il s’agit d’un système où les producteurs et les consommateurs sont multiples, basés dans des locations proches et regroupés au sein d’une entité juridique commune (coopérative, association, etc.).
Il est toutefois particulièrement pertinent dans le cadre du syndicat de copropriété d’un immeuble résidentiel, dont les membres partagent déjà des frais de fonctionnement communs.
La vente totale d’énergie
Si vous optez pour la vente totale, l’ensemble de l’énergie générée par vos panneaux solaires est cédée à EDF OA. Pour être bien clair, cela signifie que vous ne consommez absolument aucune portion de l’électricité que vous produisez.
Le revenu apporté par cette transaction est ensuite utilisé pour régler les charges communes de l’immeuble, ou est réparti entre les différents propriétaires.
NOTRE CONSEIL
Ces dernières années, les prix de vente du kWh proposés par les différents fournisseurs ne font qu’augmenter, alors que le prix de rachat d’EDF OA a tendance à baisser. Nous vous conseillons donc d’opter pour l’autoconsommation avec revente du surplus, qui vous permet d’effectuer une meilleure opération financière en privilégiant les économies importantes réalisées sur votre facture énergétique.
La location de la toiture à un exploitant
Il existe une dernière option pour les propriétaires d’immeuble qui ne souhaitent pas partir sur un fonctionnement en autoconsommation ni assurer la préparation et la mise en place d’un projet solaire : louer la surface disponible sur votre toit à un exploitant extérieur.
Nous y reviendrons plus en détail lorsque nous aborderons les avantages de l’installation de panneaux solaires en copropriété.
Les conditions d’installation des panneaux photovoltaïques en copropriété
Vous êtes de plus en plus tentés d’investir dans la mise en place d’un parc solaire en copropriété ? C’est une excellente idée, et nous ne pouvons que vous y encourager !
Attention toutefois : pour être un succès, un tel projet doit être soigneusement préparé afin de vous assurer un rendement maximal et de respecter la réglementation en vigueur.
L’importance de conditions d’installation optimales
L’orientation
La bonne orientation des panneaux solaires est un facteur capital pour obtenir une productivité optimale. Elle doit leur permettre de capter le plus de rayons solaires possible au fil de la journée et de l’année.
L’orientation plein sud est la configuration idéale pour assurer un rendement maximal de vos modules photovoltaïques. En effet, c’est lorsqu’ils sont orientés dans cette direction qu’ils captent le mieux la luminosité tout au long de la course du soleil, entre son lever à l’est le matin et son coucher à l’ouest le soir.
Conseil Mon Kit Solaire : si vous n’avez pas la possibilité d’orienter votre parc solaire plein sud, une orientation sud-est ou sud-ouest, voire même plein est ou plein ouest, reste tout à fait rentable. Évitez par contre d’installer vos panneaux face au nord, au nord-est ou au nord-ouest : ils ne produiront pas suffisamment pour amortir correctement votre investissement de départ.
Voici quelques chiffres pour vous donner une idée plus précise des différences de rendement en fonction de l’orientation des modules :
| Orientation des panneaux | Rendement de l’installation |
| Sud | 100 % |
| Sud-est | Entre 90 % et 95 % |
| Sud-ouest | Entre 90 % et 95 % |
| Est | Entre 75 % et 85 % |
| Ouest | Entre 75 % et 85 % |
À NOTER
Ces conseils sont valables si votre immeuble se trouve dans l’hémisphère nord. Si vous habitez dans l’hémisphère sud, vous devez inverser le raisonnement et favoriser une orientation plein nord.
L’inclinaison
L’inclinaison des panneaux solaires joue également un rôle crucial dans leur capacité à assurer un bon rendement toute l’année.
La théorie est simple : pour générer une productivité maximale, votre installation doit être posée perpendiculairement aux rayons du soleil.
La pratique est moins évidente, car le soleil est sans cesse en mouvement au fil des heures et des saisons. L’angle de ses rayons par rapport à vos panneaux est donc en continuel changement.
Par exemple, pour ne parler que des différences entre les périodes de l’année, l’angle optimal de vos modules en hiver se situe autour de 60 °. En été, il est plutôt de 20 °, et l’angle idéal au printemps et en automne est d’environ 45°.
Alors, que choisir ? Un compromis ! Ainsi, un angle intermédiaire de 30° vous permet de bénéficier d’un rendement lissé sur l’année optimal.
Les zones d’ombrage
Attention à installer vos panneaux solaires hors de toute zone d’ombrage, qui aurait un impact direct sur leur productivité.
Encore une fois, il est bon de rappeler que le soleil bouge ! L’ombre se déplace donc également, alors pensez à vérifier à différents moments de la journée qu’aucun obstacle ne vient gêner la lumière du soleil (immeubles, arbres, etc.).
Une configuration facile sur un toit plat
La grande majorité des immeubles ont un toit plat. Si c’est votre cas, sachez que cela favorise une installation idéale de vos panneaux solaires !
En effet, le professionnel qui posera vos panneaux pourra très facilement choisir la structure de fixation adaptée pour orienter et incliner vos modules de façon optimale.
Les réglementations d’installation des panneaux photovoltaïques en copropriété
Respecter la réglementation de son immeuble (PLU)
Si votre immeuble est classé bâtiment historique ou s’il se situe en zone protégée, vous devez obligatoirement obtenir l’autorisation des Architectes des Bâtiments de France (ABF) pour pouvoir mettre en place des panneaux solaires sur votre toit.
Pour savoir si cette réglementation concerne votre copropriété, il vous suffit de demander à votre mairie le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune.
NOTRE CONSEIL
Le PLU est très souvent disponible sur le site internet des villes et des villages, pensez à y jeter un œil pour gagner du temps.
Réaliser une étude technique du projet photovoltaïque
Une étude technique est nécessaire pour s’assurer de la faisabilité et de la sécurité de votre projet solaire collectif.
Votre toit est-il suffisamment solide pour supporter le poids d’une installation photovoltaïque conséquente ? Quelle est sa surface disponible réelle (hors ombrages, obstacles et zones de sécurité) ? Quelle puissance est nécessaire pour couvrir les besoins de production et/ou de revente de la copropriété ?
C’est cette étude technique, réalisée par des professionnels spécialisés, qui permet de déterminer le nombre de panneaux que vous pouvez mettre en place (et donc la puissance et le prix de votre future installation).
Recueillir l’avis des copropriétaires
La base de la copropriété, c’est la mise en commun des décisions concernant la gestion du bien partagé. Il est donc obligatoire de faire valider l’installation de panneaux solaires lors d’une Assemblée Générale (AG).
L’accord des travaux peut être validé uniquement par un vote à la majorité absolue, qui détermine également le type d’installation, le budget, le choix du prestataire et tout autre élément relatif aux travaux.
Demander une autorisation préalable ou un permis de construire
Une fois le projet voté par l’ensemble de la copropriété, il vous reste à demander une autorisation préalable au service urbanisme de votre mairie, qui a deux mois pour vous répondre. Passé ce délai, l’absence de réponse fait office d’acceptation.
À NOTER
Si votre immeuble est en projet de construction, vous devez obligatoirement indiquer la mise en place d’une installation solaire sur le permis de construire.
Quels sont les avantages des panneaux solaires pour une copropriété ?
Participer à la transition énergétique
Avec des panneaux solaires installés sur le toit de votre copropriété, vous produisez une énergie 100 % verte (renouvelable et non polluante) que vous consommez directement sur place.
Un geste concret pour réduire l’empreinte carbone de votre immeuble et avoir un impact positif sur l’environnement pour les décennies à venir !
Faire des économies en réduisant les charges collectives
Nous l’avons expliqué plus tôt dans ce guide : en favorisant l’autoconsommation plutôt que l’achat d’électricité auprès d’un fournisseur extérieur, vous réduisez considérablement les charges de la collectivité liées aux dépenses énergétiques.
Et si vous décidez de vendre votre excès de production non consommé, vous pouvez en plus générer un revenu d’appoint qui peut être utilisé pour financer les charges communes, ce qui augmente encore les économies réalisées par la copropriété.
Augmenter la valeur (verte et globale) de l’immeuble
La valeur verte d’un bâtiment, qui sert à indiquer ses performances énergétiques, est particulièrement importante depuis la RE20 (Réglementation Environnementale du secteur du bâtiment).
Cette notation est un élément incontournable lors de l’achat ou de la vente d’un bien immobilier, puisqu’elle permet d’estimer à l’avance l’empreinte carbone et les dépenses liées à la consommation énergétique du futur foyer.
Un immeuble qui dispose d’une bonne valeur verte voit donc sa valeur globale augmenter : c’est l’assurance de vendre plus facilement et plus cher votre appartement si vous souhaitez déménager ou réaliser un profit.
Générer des revenus
Vous pouvez choisir de vendre la totalité de votre production énergétique à EDF OA, et payer une partie ou l’ensemble de vos charges collectives avec ce revenu.
Mais, comme nous vous l’avons indiqué précédemment, nous vous déconseillons cette solution. Elle est en effet moins rentable que l’autoconsommation avec revente du surplus dans le cadre d’une copropriété.
Il est également possible de louer le toit de votre immeuble à un exploitant extérieur pour qu’il y pose une centrale solaire.
Celui-ci prend alors en charge les démarches administratives, les frais d’installation des panneaux solaires, leur entretien et le contrat de vente totale auprès d’EDF OA.
En retour, l’exploitant verse un loyer à la copropriété pour la mise à disposition de la toiture, dont le montant est défini au préalable entre les deux parties. Le revenu régulier généré par cette transaction permet ensuite de régler une portion des charges communes.
Le grand intérêt de cette option est qu’elle n’engage aucun investissement de départ, ce qui la rend plus rentable que la vente totale.
Quels sont les inconvénients des panneaux solaires pour une copropriété ?
Un coût d’installation important
Il est nécessaire de mettre en place une installation conséquente pour répondre aux besoins de consommation d’un immeuble collectif. Cela représente un investissement important, impliquant un prêt ou un apport d’argent commun, ce qui peut être un frein pour certains copropriétaires.
Le délai de retour sur investissement peut néanmoins être réduit grâce à la revente du surplus et aux subventions éventuellement disponibles.
Un projet qui nécessite une bonne entente dans la copropriété
Cela peut sembler être une évidence, mais il est néanmoins primordial de le rappeler : une bonne entente entre l’ensemble des propriétaires est indispensable pour assurer la mise en œuvre et la bonne gestion d’un projet de cette envergure.
Où installer des panneaux solaires dans sa copropriété ?
Les panneaux solaires en copropriété peuvent être installés sur des toits inclinés standards (inclinaison entre 20° et 45°), des toits-terrasses, en façade ou encore au sol.
Le meilleur choix reste le toit-terrasse, qui offre une grande marge de manœuvre en termes de choix d’orientation et d’inclinaison.
Une option moins répandue est également possible : l’installation de panneaux solaires « en casquette » sur les fenêtres. Ce type de configuration est toutefois moins esthétique, plus coûteux et généralement moins efficace que les parcs solaires sur toiture.
Quel est le prix des panneaux solaires en copropriété ?
De nombreux facteurs entrent en ligne de compte pour pouvoir répondre à cette question :
- La qualité – et donc le prix d’achat – du matériel (panneaux solaires, onduleur, etc.)
- Le coût de la main-d’œuvre
- Le tarif de votre contrat d’assurance
- Le prix de la maintenance de vos panneaux solaires
- Les aides dont vous pouvez bénéficier
En fonction de vos choix, le prix global peut donc fortement varier. Si vous souhaitez connaître le prix que coûterait une installation spécifiquement personnalisée pour votre immeuble, contactez nos équipes d’experts et demandez-leur une simulation détaillée et sans engagement !
Quelle est la rentabilité des panneaux solaires en copropriété ?
Là non plus, il n’est pas possible de donner des chiffres précis, puisque la rentabilité d’un projet solaire dépend de conditions variables :
- Le prix de l’investissement de départ (matériel, main-d’œuvre, assurance, etc.)
- La capacité de production maximale de votre installation solaire
- Le coût de votre consommation annuelle d’électricité
- Votre type de fonctionnement (autoconsommation avec ou sans revente du surplus, revente totale, location à un tiers, etc.)
Encore une fois, nos conseillers sont à votre entière disposition afin de vous soumettre des réponses précises et personnalisées pour votre projet.
Pour vous donner un ordre d’idée général, il faut en moyenne entre 12 et 18 ans pour amortir l’investissement de départ, sachant pour rappel que la durée de vie d’un panneau solaire peut aller jusqu’à 50 ans.
Quelles sont les subventions pour l’installation de panneaux solaires en copropriété ?
La prime à l’autoconsommation
La prime à l’autoconsommation est une prime à l’investissement qui vous est versée pendant les cinq premières années suivant la mise en fonctionnement de vos panneaux solaires. Son montant est réévalué tous les trois mois.
Pour en bénéficier, vous devez impérativement respecter les critères suivants :
- Faire installer votre parc photovoltaïque par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)
- Souscrire un contrat d’autoconsommation avec vente du surplus auprès d’EDF OA
- Faire installer une centrale solaire d’une puissance inférieure ou égale à 100 kWc
MaPrimeRénov’ Copropriétés
Vous pouvez profiter de l’aide financière MaPrimeRénov’ Copropriété pour l’installation de panneaux thermiques ou hybrides (sur la partie thermique uniquement), mais pas pour la mise en place de modules photovoltaïques.
L’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)
L’Éco-prêt à taux zéro, ou Éco-PTZ, vous permet d’emprunter sans frais jusqu’à 15 000 euros pour réaliser certains travaux de rénovation énergétique.
Attention toutefois : vous pouvez en bénéficier pour la mise en place de panneaux thermiques, mais pas pour l’installation de panneaux photovoltaïques.
Un taux de TVA réduit
Vous pouvez profiter d’un taux de TVA :
- Réduit à 5,5% pour l’installation de panneaux thermiques
- Réduit à 10 % pour la mise en place d’une centrale photovoltaïque d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc
Les aides locales
Certains départements ainsi que de nombreuses communes, agglomérations ou régions proposent à leurs habitants de bénéficier d’aides à l’installation de panneaux solaires.
Renseignez-vous auprès de votre mairie pour en savoir plus !
Conclusion
L’installation de panneaux solaires en copropriété est un excellent moyen de réaliser d’importantes économies sur les dépenses énergétiques des parties communes de votre immeuble.
Si vous optez pour un dispositif d’autoconsommation avec vente du surplus, vous avez en plus la possibilité de générer un revenu complémentaire, directement utilisable pour financer une portion ou la totalité des charges collectives du bâtiment.
La mise en place d’un parc solaire collectif demande par contre une préparation plus complexe qu’une installation en maison individuelle. C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de faire appel à nos équipes d’experts pour vous accompagner au mieux à chaque étape de votre projet
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